Drôle de cirque
Drôle de cirque
Deux enfants suspendus à leur mère, marchent le long du boulevard périphérique.
Les yeux grands ouverts, le nez en l’air, on dirait bien un drôle de cirque.
Il y a l’un et puis il y a l’autre.
C’est le soir. Ils vont vers un grand chapiteau coloré, coiffés d’un gros bonnet de laine qui gratte et leur tombe sur les yeux. Ils font la queue, on leur donne un ticket, du pop-corn pour le blond, un bol de soupe pour le brun aux grandes billes bleues.
Il y a l’un et puis il y a l’autre.
L’un a la mine sombre et l’autre réjouie, l’un dormira par terre et l’autre dans son lit. L’un se souviendra du clown, équilibriste et funambule, l’autre se souvient des bruits, il ne dort plus, somnambule.
Il y a l’un et puis il y a l’autre.
L’un va au cirque de la Porte d’Aubervilliers, l’autre Porte de la Chapelle au chapiteau des réfugiés. C’est tout à côté.
Drôle de cirque à Paris.
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La chapiteau du centre d’accueil des réfugiés porte de la Chapelle (ouvert ou fermé?) cotoie celui du cirque Bormann (ouvert toute l’année).
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The big tent of the refugees welcome center in Paris is by coincidence a few hundreds meters away from a circus tent in Paris.
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